SOS PARENTS ÉPUISÉS : 5 CLÉS DU BIEN ÊTRE
Parents épuisés : 5 clés du bien être
« Je pleurais ou me mettais en colère souvent. J’avais mal à la tête. Je dormais mal. Je ne me reconnaissais plus. Je m’en voulais aussi de ne pas être la mère que je rêvais d’être. Je ne me sentais pas à la hauteur en somme. »
Selon Didier Lechemia, médecin spécialiste du burn out et conférencier, le bien être repose sur 4 piliers : cognitif / psychologique / physique / social.
Nous avons besoin des 4 pour nous sentir pleinement accompli et pour que notre « capital énergie » soit plein et ressourcé régulièrement.
Le burn out est état d’épuisement physique et émotionnel engendré par un état de stress chronique.
L’épuisement d’une maman salariée ou d’un papa survient lorsque ses responsabilités quotidiennes réduisent petit à petit son capital.
Ce stress est accru dès lors que l’imprévu perturbe l’organisation prévue, cette « surcharge » de travail tenue dans le temps, l’absence de contrôle ou de reconnaissance. 7 mamans sur 10 estiment avoir un soutien insuffisant dans ce multi-tasking.
Pourquoi en arriver là ?
Dès le plus jeune âge, on nous fait rentrer dans la cadre de l’école, des obligations, des devoirs.
Puis, un autre cadre : le monde du travail avec des droits, des devoirs, des procédures figées. Sans ce travail dans notre société, on ne voit rien, on n’est rien.
L’autre a pris beaucoup d’importance et le besoin de reconnaissance pour nous, êtres humains, êtres sociaux, laisse parfois place à la bienveillance que l’on s’accorde soi-même ; c’est-à-dire que le regard de l’autre prédomine sur l’image que l’on a de nous-même.
Aussi, on idéalise un concept à travers des prismes culturels et sociaux : l’image de la femme, de l’homme, d’un enfant bien éduqué, de ce qu’est une bonne scolarité, un bon parent…
Un bon parent. Je veux être un bon père ou une bonne mère.
Basé sur quel modèle ? quelle théorie ?
de quelle génération ? quelle image prédéfinie ou enfermante ?
et mes besoins propres là-dedans ?
Les perfectionnistes sont justement les meilleurs candidats au burn out puisqu’ils représentent leur propre persécuteur.
Nous ne sommes plus à l’Ère du tout collectif et le soi, ses besoins et ses aspirations lèvent le voile sur des tabous longtemps évités.
On nous bombarde d’injonctions : dormir 7 à 8h par jour, manger 5 fruits et légumes, cuisiner du fait maison, faire du sport, travailler, être disponibles pour éveiller et jouer avec nos enfants mais aussi pour notre conjoint.
Une journée ne fait que 24 heures… que choisissez-vous d’en faire ?
Relevons ensemble 5 clés déculpabilisantes sur le sujet :
#1 Créer des moments de joie et de spontanéité :
Renouer avec cet enfant intérieur qui s’éclate. Je ne parle pas de votre fille ou fils mais bien de VOUS. Un enfant rêve, teste, se trompe, tombe et se relève. Super !
comment tu vas faire la prochaine fois ? qu’as-tu appris ?
Nous ne sommes pas parfaits et ça libère de nous autoriser à nous tromper et malgré tout se rendre compte que l’on peut être acceptés du corps social.
Quelles 5 à 10 minutes pourriez-vous avoir pour vous seul aujourd’hui ? comment les transformer en kiff pour VOUS ?
#2 Cassez les codes :
Une maman ou un papa parfait(e) n’existe pas. Cette idéalisation ajoute du poids sur nos épaules.
C’est ok d’être fatigué(e), en retard, mal maquillée ou mal habillé(e), de manger un sandwich plutôt qu’un bourguignon ou de prendre sa douche le midi. Vous faites de votre mieux et bravo !
Entourez-vous de personnes bienveillantes et sans jugement. Protégez-vous du négatif et parlez.
1er allier ? votre partenaire ! il ou elle doit être là pour vous car à 2, vous ne formez qu’une entité aux yeux de vos enfants.
#3 Nourrir l’estime de soi :
Faites, faites, faites. Agir est le seul moyen d’obtenir satisfaction et gagner confiance en soi. Centrez-vous sur ce qui va bien et changez de discours :
plutôt que de dire « je n’ai pas eu le temps de… », dites plutôt « j’ai réussi à faire ça aujourd’hui ».
Vous avez envie de ne rien faire ? super, vous avez pris cette décision, faites !
#4 Parlez :
Expliquez à vos enfants, ils sont plus intelligents qu’on ne croit !
Exprimez vos besoins (ils peuvent ranger leurs chaussettes aussi), acceptez de dire non et prenez cette décision parce qu’au fonds de vous, vous sentez qu’elle est juste.
Ne restez pas seul avec vos pensées et partagez-les. Après tout, vous vous êtes précédemment entouré(e) de personnes bienveillantes, vous ne risquez rien 😉
#5 Posez vos limites et maximisez votre bonheur :
Le « moi d’abord » … égoïsme ou bienveillance ?
pour bien s’occuper des autres, vous devez d’abord vous sentir pleinement bien. Pratiquez l’auto-empathie et écoutez-vous, aussi.
Vous êtes fatigués ? comment vous autorisez à dormir ? avez-vous besoin d’aide ?
Besoin de plus d’espace à votre couple ?
de vrais moments avec votre enfant ?
prenez-les et mettez de côté cette machine à laver qui peut attendre demain ! vous aurez encore de quoi vous habiller demain 😉
Cet article n’a pas pour but d’ajouter de nouvelles injonctions. « il faut faire ci », « il faut faire ça ».
Soulever des questions, ouvrir les perspectives et agir pour soi ne sont pas choses aisées.
Il existe d’autres façons de faire auxquelles on ne pense pas puisqu’on vit avec nos habitudes. Et c’est normal.
Je vous propose, si vous le souhaitez, que l’on échange sur le sujet lors d’un premier entretien téléphonique pour identifier vos besoins et vous amener à voir votre quotidien se transformer vers ce que vous souhaitez en faire.
Au plaisir d’échanger avec vous 😉
Natacha
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